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CRÉATION DU JUDO PAR JIGORO KANO

L'ÉTINCELLE DE GÉNIE

Après avoir fréquenté plusieurs écoles traditionnelles de ju-jitsu, Jigoro Kano décide de fonder son école, le Kodokan, et d'y enseigner sa propre méthode, le judo. Son souhait est de diffuser un style moderne de l'art martial des samurai, qui correspondrait mieux à la réalité de l'époque. Les techniques de ju-jitsu étaient parfois très dangereuses à apprendre, la plupart des maîtres n'étaient pas très pédagogues ou enseignaient un style décadent et inefficace.

En s'inspirant des sports occidentaux, Jigoro Kano décide de supprimer les mouvements dangereux du ju-jitsu. Cette idée de génie permet aux élèves de Kano de pratiquer leurs projections, leurs étranglements et leurs clés articulaires contre des partenaires qui résistent au lieu de répéter encore et encore des chorégraphies avec des partenaires complaisants.

La confusion entre art martial et sport de combat fait le succès de la méthode de Kano. Ainsi, le judo des origines s'est orienté de plus en plus vers l'aspect sportif lorsque les champions du Kodokan ont définitivement battu la plupart des écoles de ju-jitsu au cours de combats organisés. Le judo s'est alors définitivement installé dans la société japonaise.

LES VOYAGES DE MITSUYO MAEDA

ARRIVÉE AU BRÉSIL

Afin de faire connaître le judo à travers le monde, Jigoro Kano choisit des émissaires parmi les plus talentueux élèves du Kodokan. En 1904, alors 4ème dan de Judo, Mitsuyo Maeda quitte le Japon afin de parcourir les USA, l'Europe et l'Amérique du Sud pour faire connaître sa discipline.

Durant ses voyages, Maeda prend part à des combats libres clandestins pour gagner sa vie. Son maître Jigoro Kano étant formellement contre l'utilisation du judo pour gagner de l'argent, Maeda fait les choix de se faire surnommer "Conde Koma" pour protéger son identité et de dire qu'il pratique le ju-jitsu, et non le judo de Kano. Au fil des combats, il en profite pour créer son propre style de combat, empruntant des mouvements à la lutte et réintroduisant certaines techniques de ju-jitsu alors interdites par Kano.

Entre 1914 et 1920, Maeda fait plusieurs voyages au Brésil, où il fait connaissance d'un notable local nommé Gastao Gracie. Ce dernier aide Maeda à s'établir au Brésil avec sa famille et d'autres immigrants japonais. Pour l'en remercier, il enseigne l'art du combat à mains nues et la forme de judo et de ju-jitsu qu'il a développé aux cours de ses voyages au fils aîné de Gracie, Carlos.

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L'AUDACE DES FRÈRES GRACIE

LES DÉFIS BRÉSILIENS

Devenu le leader du clan Gracie, Carlos adapte les enseignements de Maeda à la réalité brésilienne et commence ainsi à tester ses techniques en lançant des défis à tous les pratiquants brésiliens d'arts martiaux. Les combats sont libres et autorisent toutes les coups possibles ("Vale Tudo", en portugais), de façon à vérifier quel art martial prévaut en situation de combat réel. Pourtant de petit stature, Carlos Gracie gagne ainsi la réputation de combattre n'importe qui, sans distinction de taille ou de poids. Il restera invaincu et deviendra une véritable légende au Brésil.

En raison de sa santé fragile, Hélio Gracie, le plus jeune frère de Carlos, regarde son aîné enseigner sans pouvoir participer. À l'âge de 16 ans, il remplace un jour Carlos lors d'un cours, en se servant de ce qu'il a mémorisé. Il commence ainsi la pratique du ju-jitsu, mais repense et adapte à son tour les techniques par rapport à sa propre morphologie. Il prendra par la suite la relève de son frère à la tête de l'académie et ira jusqu'à défier le Kodokan, dont il combattra deux des champions, Yukio Kato et Masahiko Kimura.

Ensemble, les frères Gracie créeront alors un art martial nouveau et distinct du judo de Kano, auquel ils donneront leur nom, Gracie Jiu Jitsu.

La conquête des USA

Les Gracie Challenges

En 1978, les Gracie, menés par Rorion, le fils aîné de Hélio, émigrent vers la Californie, persuadés que si leur art martial se fait connaître aux États-Unis, le monde entier en entendra parler.

Rorion Gracie, inspiré par l'audace de son oncle et de son père avant lui, entreprend de tester le système de self-defense brésilien aux USA et lance des défis à tous les pratiquants américains d'arts martiaux à travers les magazines, à l'aide d'annonces et lors de chaque interview. Ces combats, qu'il nommera "Gracie Challenges", sont désormais filmés et sont diffusés sous la forme de cassettes VHS. La réputation de la famille Gracie et de leur jiu jitsu se répend alors à travers les États-Unis tel un feu de forêt.

Les incessantes victoires des brésiliens dans ces combats non réglementés entrainent remise en question et adoption ou agacement et déni de la part des américains. Ainsi, aucun pratiquant ne reste insensible à leur incontournable présence dans le paysage américain des arts martiaux.

Art martial de self-defense

Sport en pleine explosion

Des académies de jiu jitsu brésilien naissent un peu partout, chaque membre de la famille Gracie dirigeant sa propre académie. Années après années, les élèves des Gracie créeront également leurs propres académies, aidant ainsi à l'expansion de la discipline dans le monde.

Aujourd'hui, le JJB est l'art martial le plus pratiqué au Brésil et l'un des plus populaires aux États-Unis et au Japon, le berceau de la discipline. Chaque année, les championnats du monde rassemblent des participants venus des 4 coins du globe.

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LE JIU JITSU

POUR LES 

FEMMES 

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